
Le revêtement de sol en bois est remis à l’honneur dans nos habitats. Trop longtemps caché par des vinyles au style douteux ou par des moquettes allergènes, le parquet refait surface pour apporter plus de chaleur à notre décoration d’intérieur. Néanmoins, il est parfois très difficile de se repérer entre les différentes variétés et les types de pose. Voici quelques éléments pour vous guider dans votre choix.
La pose flottante
Le parquet flottant est fait de lames qui s’emboîtent à l’aide d’un système de clips. C’est généralement le mode de pose que l’on utilise pour le sol stratifié en bois composite ou pour le parquet contrecollé qui est constitué d’une couche d’essence noble sur une base de composite. L’avantage de choisir cette pose réside dans la facilité d’installation du revêtement. Néanmoins, il est nécessaire d’investir dans une bonne sous-couche d’isolation, aussi bien en matière thermique, qu’au niveau de l’acoustique.
La pose collée
Traditionnellement, la pose collée pouvait être utilisée pour le parquet massif, mais on l’utilise de plus en plus pour installer du contrecollé, afin de lui donner plus de solidité et de longévité. La pose collée sera préférée sur des chapes de bétons par exemple. D’un point de vue thermique, c’est la pose qu’il faut choisir lorsque l’on veut installer un système de chauffage par le sol. Au niveau de l’isolation acoustique, il est clair qu’elle sera moins performante qu’avec une pose clouée.
La pose cloutée
C’est très certainement le mode d’installation le plus compliqué et le plus onéreux, car il nécessite souvent l’intervention d’un professionnel. Les lames vont reposer des lambourdes de bois fixés au sol. Cette technique est très recherchée pour plusieurs raisons. D’abord, elle offre plus d’élasticité au revêtement. C’est pour cette raison que l’on préfère cette installation dans les salles de danse et de spectacle en général. Ensuite, elle garantit la meilleure isolation thermique et acoustique.